
Nicolas Peyrac Et Son Fils – Nicolas Peyrac, l’interprète du célèbre tube “Juste quelqu’un de bien”, est bien plus qu’un artiste à succès. Derrière l’homme de scène se cache aussi un papa aimant, complètement gaga de son fils unique. Malgré une vie bien remplie entre tournées et projets musicaux, le chanteur de 74 ans préserve précieusement son rôle de père et sa relation privilégiée avec son garçon. Plongée dans cette belle histoire d’amour filiale qui dure depuis plus de 20 ans.
Une nouvelle vie à 24 ans
C’est à seulement 24 ans que Nicolas Peyrac a connu les joies de la paternité pour la première fois à la naissance de son fils en 2001. Loin d’être un frein à ses ambitions, ce bébé a été une véritable renaissance pour le jeune homme alors en pleine remise en question. Une source de motivation inépuisable pour se réinventer en tant qu’artiste mais aussi en tant que père présent.
Des liens indestructibles
Depuis l’arrivée de son fiston, Nicolas Peyrac a toujours tout fait pour préserver des liens solides malgré son métier prenant. Sur les routes des tournées, l’interprète s’organise pour que son garçon l’accompagne le plus souvent possible afin de ne rien rater de ses précieux moments de complicité père-fils.
Un modèle d’homme à suivre
Déterminé à transmettre les meilleures valeurs à son rejeton, Nicolas Peyrac se donne à fond pour être un modèle exemplaire dans sa vie de tous les jours. Humilité, générosité, résilience… le chanteur cultive ces qualités essentielles qu’il espère voir s’épanouir chez son garçon, désormais âgé de 22 ans.
Une source d’inspiration artistique
Au fil des années, la relation fusionnelle entre Nicolas Peyrac et son fils unique a largement nourri son inspiration créative. Ses albums récents regorgent ainsi de chansons témoignant avec émotion de l’amour inconditionnel qu’il voue à son garçon, véritable phare dans sa vie. Des textes forts qui trouvent un écho puissant auprès de ses fans.
Un duo de choc sur scène ?
Si Nicolas Peyrac préserve pour l’instant l’anonymat de son fils, les deux complices pourraient bien un jour monter sur les planches ensemble. Dans certaines interviews, l’artiste n’a pas caché rêver d’un duo père-fils, une opportunité rêvée de partager pleinement leur passion commune pour la musique.
Avec des titres comme “Si loin de LA” ou “Et mon père”, Nicolas Peyrac raconte son histoire depuis les années 1970. Écouter cette collection, c’est comme feuilleter un album photo de famille ; il véhicule une large gamme d’émotions, de la joie à la nostalgie. Le déracinement a véritablement commencé au début des années 1960 pour tous ceux qui n’étaient pas Nicolas Peyrac.
Après le divorce de ses parents, il est contraint de passer un an en Amérique avec sa mère avant de retourner en Bretagne vivre avec son père. Mais c’est au cours de ce voyage transatlantique qu’il a pu diversifier ses goûts musicaux, jusqu’alors solidement ancrés autour des œuvres de grands français comme Jacques Brel et Léo Ferré.
Nicolas Peyrac est un photographe et musicien talentueux, mais c’est son sens du détail qui le distingue vraiment ; il a conçu des pochettes d’album pour des artistes comme Gilbert Bécaud.
Un homme aux multiples talents
En plus de ses études de musique, le jeune homme étudie également la médecine, qu’il abandonne dès sa sixième année pour se concentrer uniquement sur sa musique. Un cosmos qu’il découvre en 1972 après sa rencontre avec le frère de Michel Legrand. Parmi les autres personnes qui ont rapidement adopté ses paroles, citons Marie Laforêt, qui a chanté “Tant qu’il y aura des chevaux” en 1973 grâce à son travail d’éditeur de musique.
Avec ce titre, il a signé un contrat avec Pathé Marconi, qui a rapidement déchanté par la suite. les deux 45 tours qu’il a essayés et échoués. “Si loin de Los Angeles… et [de] mon père” Tout a changé lorsque son single mélancolique “So far away from LA” de 1975 est devenu un succès, le catapultant au rang de célébrité. Il consolide son succès avec son album ultérieur “Et mon père”, qui remporte le Prix Sacem de la chanson française.
Ce succès incite le musicien à continuer de se produire sur scène, notamment lors d’une tournée au Japon en 1976 et d’une première partie de Serge Lama. “Quand la petite fille pleure” était son troisième album studio, sorti à peu près à la même époque. En 1980, il était (déjà) la tête d’affiche de l’Olympia ; l’année suivante, il partage la scène avec Marie-Paule Belle et Dalida.
Son curriculum vitae comprend entre autres les singles à succès “Le vin me bourré” et “Je m’en vais”. Mais les choses ont commencé à se détériorer vers la fin de la décennie. Déménager en Californie était sa prochaine étape après le décès de sa mère. Les chances de succès diminuent si les paysages continuent à surgir pour Nicolas Peyrac au début des années 1980, Bobino en 1981, la Corée en 1985 et l’océan Indien en 1986.
Johnny a joué “Je n’oublierai jamais” en 1982 et Placido Domingo a interprété “Les eaux du Mékong” trois ans plus tard ; le chanteur devient alors romancier et ses textes sont repris par les plus grands.
Toutes les pièces s’ajustent parfaitement
Après avoir sombré dans une profonde dépression due à une carrière de chanteur chancelante, Nicolas Peyrac ne revient sur le devant de la scène qu’en 1989 avec “J’taimer trop, j’t’aime aussi”. Cet album s’inspire des luttes personnelles de Peyrac, qui ont continué à le tourmenter jusqu’à son départ pour le Québec en 1993 ; cependant, c’est à Montréal qu’il a finalement choisi de se débarrasser de ses fardeaux.
Grâce à ce nouveau départ, il peut se remettre au travail en 1994, publiant un livre intitulé “Qu’matter le boulevard ou m’ait” et sortant un disque intitulé “J’avance” l’année suivante.
En 1997, lors de la sortie de “Puzzle”, la blessure de l’artiste semblait suffisamment cicatrisée pour qu’il puisse se produire à Bobino et au Casino de Paris.
Découvrir la joie
Pour son quinzième album, “Autrement”, publié en 1999, Nicolas Peyrac s’est tourné vers un label indépendant malgré l’abandon de sa maison de disques. Il était tout aussi inspiré que déterminé. Avec sa collaboratrice Annette Wyle, il a composé des titres rendant hommage aux films classiques.
Sa compilation de 2005 “Always a Route” permet à ses groupies de revivre ses plus grands succès, tandis que son single “Only Love” de 2005 témoigne de son bonheur retrouvé quatre ans plus tard. Il a fait une apparition aux Championnats d’Europe un an plus tard à Paris. Le 5 juin prochain, Nicolas Peyrac fera son retour théâtral sur la scène de l’Alhambra.
Le chanteur s’est également produit à Genève et dans la région de Lens en septembre 2009. Onze nouveaux titres et rééditions d’anciens favoris composent l’album “From Golden Gate to Monterey” de 2011. A l’instar de Michel Delpech et Alain Chamfort, Nicolas Peyrac collabore sur “Et nous voilà” (2013) avec Serge Lama, Bénabar, Emmanuel Moire, Sofia Essaïdi, Julie Zenatti et Ycare pour reprendre certaines de ses chansons classiques.
Le romancier, auteur-compositeur-interprète et parisien d’origine (14e) Jean-Jacques Tazartez est plus connu sous le nom de Nicolas Peyrac. Son tube des années 1970 “Et mon père” (“Quand tu chantais à cette époque…”) fut un facteur majeur de sa renommée à l’époque.
Former des leaders
Il est né au Caire de Guy-Daniel Tazartez (1926-2006), diplômé en médecine à Paris en 1950. Elle-même médecin, sa mère a vécu de 1924 à 1977. Ses parents habitaient le petit village breton de Saint-Brice-en-Coglès 9 (Ile-et-Vilaine), à une vingtaine de kilomètres de Fougères et une cinquantaine de Rennes. Jean-Jacques Tazartez y a passé une partie de sa jeunesse, bien qu’il soit né à Paris.
Il a passé un an à New York avec sa mère lorsque ses parents se sont séparés, puis il est revenu vivre avec son père en Bretagne. Après avoir terminé son baccalauréat, il a passé six ans à étudier la médecine, période pendant laquelle il a développé un amour profond pour la guitare, la photographie et l’écriture.
Personne infiltrée
Le pseudonyme Nicolas Peyrac est né de l’union de son prénom tant désiré – Nicolas – et d’un nom qui fait allusion au livre Les Hommes de bonne volonté 11 de Jules Romans. Entrer dans l’industrie du divertissement pour la première fois (années 1970 et 1980) Pendant ses études, il écrit des chansons qui seront plus tard interprétées par des artistes comme Gérard Lenorman, Marie Laforêt et Patrick Juvet, entre autres.
Il a eu une série de singles à succès de 1974 à 1980, dont « So Far Away from LA » (12 avril 1975), « And my Father » (1er novembre 1975) et « I’m Leave » (1977). Cette chanson a été chantée par Nicolas Peyrac le 5 juin 1977, dans l’émission Musique & Music. Il décrit un voyage nocturne en avion vers des endroits lointains comme Cuba, Buenos Aires, en Argentine ou Bahia, au Brésil.
Avec Nicole Rieu, Jean-Michel Caradec et Didier Marouani, il participe à la comédie musicale Le Rêve de mai, un album concept publié pour commémorer le dixième anniversaire des événements de mai 1968. Il a donné des représentations respectivement en 1979 et 1981 à l’Olympia et à Bobino.
Il obtient son premier rôle cette année-là dans Ils sont fous ces Normands de Serge Pénard. Le Passage, téléfilm de Franck Apprederis, le mettait également en scène en 1985. Je ne t’oublierai jamais, chanté par Johnny Hallyday, a été écrit et enregistré par lui au début des années 1980.
