
Joey Starr Origine Parents : Joey Starr, de son vrai nom Didier Morville, est une figure emblématique du rap français, connu pour son flow puissant et son personnage de bad boy. Né le 27 octobre 1967 à Saint-Denis, cet artiste aux multiples talents tire ses origines de parents martiniquais. Derrière son parcours hors norme se cachent des racines familiales riches en rebondissements, qui ont façonné l’homme qu’il est devenu. Explorons ensemble cette histoire singulière.
Des Racines Martiniquaises Profondes
Les parents de Joey Starr sont tous deux originaires de la Martinique. C’est au sein de cette île des Caraïbes que le rappeur a puisé ses racines créoles, héritant d’une culture riche et d’un tempérament ardent. Cette identité caribéenne a forgé une partie de la personnalité authentique de l’artiste.
Une Enfance Difficile dans la Banlieue Hostile
Bien que né en métropole, le petit Didier a grandi dans un environnement hostile de la banlieue parisienne. Elevé par un père autoritaire et violent, il a très tôt été confronté aux dures réalités des quartiers défavorisés. Cette enfance chaotique a toutefois endurci son caractère, préparant le terrain pour son personae de rappeur engagé.
Un Père Intransigeant, Vecteur de Résilience
Le père de Joey Starr, d’origine martiniquaise lui aussi, était un homme au tempérament inflexible. Malgré sa sévérité excessive, il a inculqué à son fils des valeurs essentielles comme la persévérance et la ténacité face à l’adversité. Cette éducation stricte a façonné la détermination légendaire de l’artiste.
Une Mère, Havre de Paix et d’Inspiration Créative
Si le père incarnait la discipline, la mère martiniquaise de Joey Starr représentait un havre de paix au milieu des tourments. Passionnée de musique, elle a été la première à éveiller chez son fils un amour pour les arts, plantant les graines de son avenir dans le rap.
Une Fierté Ancrée dans Ses Origines
Aujourd’hui star incontournable, Joey Starr est resté profondément attaché à ses racines antillaises. Il puise sa force et son aura singulière dans cet héritage riche, perpétuant les valeurs familiales tout en inspirant toute une génération à embrasser ses rêves avec détermination.
Le rappeur, producteur, acteur et cinéaste français JoeyStarr (parfois orthographié Joey Starr) est né Didier Morville à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) le 27 octobre 1967. Avec Kool Shen, il crée Suprême NTM au début ‘ années 90 ; le trio était un pilier du hip-hop français dans les années 90 et 2000 avant de se séparer en 2001 puis de se réunir en 2008.
Joey a animé une émission de radio sur Skyrock intitulée Sky.BOSS de 1998 à 2004 avec les disc-jockeys de son label BOSS. Joey Starr et Leïla Dixmier créent le collectif Devoirs de mémoires en mai 2005. L’industrie cinématographique est la priorité de JoeyStarr depuis 2008. Remarquable pour ses performances dans les films de son ex-compagne Maïwenn Le Bal des actrices (2009) et Polisse (2011), il a reçu deux nominations aux César.
De plus, il donne la voix d’un ours en peluche vivant dans Ted (2012) de Seth MacFarlane et sa suite, Ted 2 (2015), tous deux réalisés par des personnes ne parlant pas français. Au Festival d’Avignon en 2023, il jouera sa première pièce de théâtre, Cette petite musique que personne n’entend.
Biographie personnelle
Le père martiniquais de Didier Morville était originaire de Saint-Denis, aujourd’hui département de la Seine-Saint-Denis ; la mère était d’origine chinoise et la grand-mère paternelle était une quadroon blonde. Son père l’a enlevé à sa mère alors qu’il avait cinq ans. Il lui faudrait encore dix-huit ans avant de la revoir.
Son père était violent, violent et émotionnellement distant, il a donc été victime de maltraitance lorsqu’il était enfant. Son père tue brutalement son lapin, le prépare, puis le fait manger alors qu’il est encore un petit garçon. “Il a des circonstances atténuantes”, dira-t-il plus tard à son sujet après la publication de sa biographie.
Aller à l’école aux Antilles n’était pas une partie de plaisir pour lui. Au lieu de devoirs, on lui a dit de rapporter de l’argent à la maison. Il avait viré ma mère et il n’y avait aucune conversation avec moi. Lorsqu’il atteint la majorité légale en 1985, son père lui interdit de résider dans la résidence familiale.
Leur appartement de deux chambres est situé dans une région métropolitaine sensible appelée la Cité Allende de Saint-Denis, et son père le harcèle depuis des années. Morville fut profondément touché par ces déclarations. Didier n’a pas fait grand-chose pendant les vacances de sa famille aux Antilles, depuis l’âge de huit ans jusqu’à ses quinze ans.
Malgré des capacités d’écriture exceptionnelles, il quitte l’école à l’âge de douze ans pour repasser la sixième et la cinquième avant de s’inscrire durablement dans les internats privés de Meudon et de Joinville. Après avoir échoué à entrer dans une boîte de nuit, il s’est tourné vers des artistes funk, jazz-rock et new wave comme Kraftwerk, dont il a acheté le CD et sur lequel il a dansé dans toute la ville.
Il a servi son pays en Allemagne en 1987 à la garnison de Saint-Wendel au sein du 1er régiment de cuirassiers, où il a enduré ce qu’il appelle « dix-neuf mois d’enfer » et a été sanctionné à plusieurs reprises. en raison de désaccords résultant de ses relations tendues avec les représentants de l’État. Sur l’album Authentik, la chanson « Quelle gratitude » exprime ses sentiments de contestation.
A dix-neuf ans, il a définitivement rompu tout contact avec son père et a vécu dans les rues du métro pendant près de deux ans entre 1985 et 1987. Dans ses voyages anecdotiques, il s’arrête aux catacombes. Il poursuit en décrivant comment cette période de sa vie a été définie par l’avènement des drogues lourdes et la brutalité à laquelle il a été confronté.
Années 1980-2001 : années NTM
En 1983, alors que Didier a seize ans, il rencontre Bruno Lopes, un jeune homme qui habite dans la maison adjacente à la ville et qui deviendra plus tard connu sous le nom de Kool Shen, par l’intermédiaire de son meilleur ami de l’époque. Didier est fasciné par sa radio, qui est du type cassette.
Sa première offre d’emploi lui vient de breakdancers américains en juillet 1983, alors que lui et son nouveau compagnon assistent à un spectacle sur la place du Trocadéro. Ils lui ont proposé de s’essayer à la danse hip-hop ou au schtroumpf. Au cours des années suivantes, Morville s’est imposé comme graffeur, affichant sa marque « NTM » dans tout Paris.
Jhonygo, premier producteur d’un album de rap en maxi-tournée française, a informé les deux amis qu’ils n’accepteraient que “l’élite” du rap avant de s’engager pleinement dans cette forme d’art. À partir de ce moment, Morville commence à échanger des textes avec Bruno, ce qui aboutit finalement à leurs premiers concerts dans les MJC, où leur entourage du quartier leur sert de premier public.
Le groupe NTM, anciennement connu sous le nom de Suprême NTM, a été formé en 1988 avec Kool Shen suite à plusieurs idées de nom infructueuses, dont « 93 NTM ». Parce qu’il n’avait ni compte bancaire ni résidence permanente, Joey n’a pas pu encaisser son premier chèque lors de la publication en 1991 de son premier disque.
Le trio s’est dissous en 1998 après plus de 500 représentations, un succès généralisé, quatre albums studio, une pléthore de singles, de CD live et de remixes. Selon Morville, cette rupture est encore plus dévastateur que la rupture d’un partenariat car cela lui fait verser de véritables larmes. Le 13 mars 2008, dix ans après leur rupture, Lopes et lui conviennent de se retrouver pour une série de concerts à Bercy et une tournée nationale.
De 1998 à 2007, BOSS était le label
Parallèlement à sa carrière musicale, Morville lance une ligne de streetwear appelée Com8, commercialisée aux Halles. En 1998, il a également créé un label appelé BOSS, qui signifie Boss Of Scandalz Strategyz. Il a travaillé en étroite collaboration avec les DJ Spank, Naughty J, James et Terror Seb, qui était le surnom de son manager.
Bruno Lopes, qui faisait également partie du groupe, a lancé et vendu son label IV My People en 2008. Les deux rappeurs ont ensuite coupé toute communication. Lors de l’enterrement de l’ancienne partenaire de Kool Shen, Lady V, les deux se serreront la main fermement mais ne diront rien, mettant ainsi fin à leur connaissance.
Il a réuni un gang de quinze rappeurs sous son label, dont Lord Kossity et Sniper, qui ont tous deux rapidement quitté le groupe pour poursuivre une carrière solo dans la musique, et a sorti trois albums de compilation et un EP en 1999, 2000 et 2004. Une autre nouveauté est le DVD Who’s The BOSS, qui raconte les performances live et les pitreries du groupe en studio.
Parallèlement à l’album Iron Sy d’Irony en 2006, à la chanson Jump Up de Nathy en 2006 et à l’album 2006 de D.Dy, Morville a collaboré avec DJ Spank pour produire la musique d’un certain nombre d’autres artistes. Après avoir perdu Naja et Vip-R en 2007, le label s’est finalement réduit.
Après cela, DJ Spank part diriger l’émission Radio FBI de Skyrock Radio en direct de New York. Le groupe allemand Hugo Boss a interdit l’utilisation du nom du label pour mettre officiellement fin à l’époque.
