Jean Baptiste Rambla Wikipedia – Jean-Baptiste Rambla, aujourd’hui âgé de 57 ans, est un nom qui résonne tragiquement dans les annales judiciaires françaises. Cet homme, marqué dès son enfance par un traumatisme indélébile, a basculé dans l’horreur en commettant l’impensable : le meurtre de deux femmes, l’une en 2004 et l’autre en 2017. Son parcours, intimement lié à l’enlèvement de sa sœur Marie-Dolorès à Marseille en 1974 lorsqu’il n’était qu’un enfant, soulève de nombreuses questions sur les racines de sa violence et de son passage à l’acte meurtrier.
Une Enfance Brisée par le Drame
En 1974, Jean-Baptiste Rambla, alors âgé de seulement 11 ans, a été le témoin impuissant de l’enlèvement de sa sœur Marie-Dolorès à Marseille. Cet événement traumatisant a laissé des séquelles profondes sur le jeune garçon, rongeant son innocence et le plongeant dans une spirale de souffrance et de tourments psychologiques.
Un Parcours Meurtrier
Hanté par les fantômes de son passé, Jean-Baptiste Rambla a commis l’impensable en tuant deux femmes, l’une en 2004 et l’autre en 2017. Ces actes odieux ont choqué l’opinion publique et soulevé de nombreuses interrogations sur les motivations profondes de cet homme torturé.
Un Cas d’Étude Complexe
L’affaire de Jean-Baptiste Rambla a suscité de nombreux débats et controverses autour de sa responsabilité pénale et de son état mental. Les experts ont tenté d’expliquer son passage à l’acte meurtrier, explorant les liens potentiels entre son traumatisme d’enfance et ses crimes ultérieurs.
Le cas de Christian Ranucci concerne son procès, sa condamnation à mort et son exécution à la prison des Baumettes le 3 juin 1974, pour les crimes d’enlèvement et de meurtre commis par Marie-Dolorès Rambla, alors âgée de huit ans. Christian Ranucci a été le premier condamné à être décapité pendant les sept années de règne de Valéry Giscard d’Estaing et l’avant-dernière exécution en France.
Il est né le 6 avril 1954 à Avignon et décédé le 28 juillet 1976 à Marseille. De plus, le bourreau en chef André Obrecht n’a exécuté personne d’autre jusqu’à ce qu’il l’ait exécuté. La publication de Gilles Perrault en 1978 sur le scandale Le Pull-over rouge a déclenché un débat houleux sur la culpabilité des condamnés ; Christian Ranucci a été le dernier condamné à mort à réévaluer ses aveux.
Dans les ouvrages suivants, certains auteurs affirmeront que Ranucci était innocent en raison d’une erreur judiciaire, tandis que d’autres tenteront de prouver sa culpabilité en soulignant les preuves présentées contre lui.
Tandis que Paul Lombard plaidait l’innocence de son client, André Fraticelli souhaitait plaider coupable avec circonstances atténuantes car il estimait que plaider son innocence était trop risqué (et le mettrait en conflit avec ses confrères), et Jean-François Le Forsonney ne prétendait pas que son client était innocent, même s’il a participé au mouvement en faveur de la révision du procès Ranucci. Dans le but de demander une révision du procès Ranucci, un comité de soutien a été créé en 1979. Ce fut le résultat de trois rejets distincts en 1979, 1987 et 1991.
Faits
A Marseille, Marie-Dolorès Rambla, âgée de huit ans, est enlevée devant son domicile le 3 juin 1974, entre 11h30 (quand la mère, María Rambla, observe ses enfants jouer) et 11h20. matin (quand l’ouvrier boulanger, Pierre Rambla, rentre chez lui). Dans le quartier des Chartreux à Sainte-Agnès, où elle joue avec son frère Jean-Baptiste, âgé de six et neuf mois, un homme descend d’une voiture grise – peut-être une Simca – et se dirige vers l’un des garages. c’est à côté de l’endroit où jouent les enfants.
Suite à une explication de la disparition de son chien, il demande à Jean-Baptiste de rechercher son compagnon et à ce que Marie-Dolorès reste à ses côtés pendant leurs recherches. Le jeune garçon s’éloigne en remontant la rue parallèle à l’immeuble (aujourd’hui rue des Linots). De retour à son point de départ, il constate que sa sœur n’est plus là et, surtout, qu’il ne voit plus l’homme ni son automobile.
À 13h15, à la préfecture de police (également connue sous le nom de “l’Evêché”), M. Rambla a informé les autorités et signé une déclaration après avoir personnellement recherché sa fille et interrogé quelques voisins.
Un incident impliquant Christian Ranucci
Dans la Renault 16 blanche, Vincent Martinez et sa fiancée circulaient dans le sens Aix-en-Provence – Toulon le 3 juin 1974, entre 12h15 et 12h30. Le coupé n’avait pas réussi à s’arrêter au panneau stop. Après avoir été heurté au côté gauche du dos par la voiture de Vincent Martinez, le coupé a fait volte-face et a couru vers Marseille.
Vincent Martinez demande à Alain Aubert, le pilote de la Renault 15 bleue, de reprendre la poursuite car son véhicule est en panne. Le second a consenti et est revenu peu de temps après avec la plaque d’immatriculation de la Peugeot 304 qu’il avait vue coincée dans la circulation à environ un kilomètre du lieu de l’accident à Peypin.
Vincent Martinez a dû retirer l’aile pliée de son véhicule afin de la redresser et de pouvoir repartir. En route pour Marseille, il enfourche le national 8bis. Il s’est rendu à la gendarmerie de Gréasque, où il a déposé une plainte à 13h15, alors qu’il n’a pas été témoin du véhicule à l’origine de sa collision.
La gendarmerie a finalement identifié le propriétaire du coupé 304 accidenté comme étant Christian Ranucci, un agent commercial niçois âgé de vingt ans. Sa plaque d’immatriculation était 1369 SG 06.
Maison des champignons
Vers 17 heures, un jeune homme du nom de Christian Ranucci s’est adressé à un habitant du quartier, Mohamed Rahou, à la champignonnière du Vallon, pour l’aider à libérer son coupé Peugeot 304 coincé. La ferme était située à deux kilomètres du lieu de l’accident.
L’individu en question a été aidé par M. Rahou et M. Henri Guazzone, contremaître de la champignonnière, avant de quitter les lieux pour Nice vers 18 heures. Henri Guazzone a signalé l’incident de la champignonnière à la gendarmerie de Gréasque en fin de matinée le 4 juin.
L’identification d’un être humain
Avec effet au 3 juin 1974, l’enlèvement du jeune enfant a été rapporté cette nuit-là à la radio et lele lendemain dans les journaux. La voiture 304 Peugeot a été repérée la veille près de Peypin, et trois témoins vont la signaler aux autorités. Le capitaine Gras de la brigade d’Aubagne, qui était le supérieur hiérarchique de la zone territoriale concernée, a documenté les appels et les activités de la gendarmerie dans deux rapports.
M. Guazzone est le premier à avoir contacté la gendarmerie de Gréasque le 4 juin, peu après 13 heures. Un incident antérieur s’est produit sur sa propriété, impliquant un coupé Peugeot 304, qu’il affirme avoir extrait d’une galerie à l’aide de son tracteur. L’appel à la gendarmerie de Roquevaire a été effectué par Alain Aubert à 15h10.
Selon lui, le jeune homme qu’il a vu courir dans les fourrés avait “un paquet assez gros” sur lui. Le soir du 5 juin 1974, le capitaine Maurice Gras, qui dirige la firme d’Aubagne, fera avancer cette cargaison. La gendarmerie de Roquevaire ne disposant pas de l’expertise nécessaire sur le terrain, elle aurait prévenu Gréasque, qui aurait envoyé une patrouille sur place mais serait revenu bredouille.
M. Martinez a ensuite téléphoné à la gendarmerie de Gréasque le 5 juin 1974, à 10 heures, comme indiqué dans le rapport de synthèse. Il a précisé qu’il soupçonnait un lien entre sa blessure et l’enlèvement de Rambla, une petite fille, à Marseille après en avoir entendu parler.