Frah Shaka Ponk Et Sa Femme – Frah, le charismatique chanteur du groupe de rock alternatif français Shaka Ponk, attire autant l’admiration pour son talent sur scène que la curiosité pour sa vie privée. Connu pour son look extravagant et son énergie débordante, il cultive le mystère autour de sa compagne. Qui est donc cette femme qui partage le quotidien de l’artiste loin des projecteurs ?
Une Compagne Entourée de Mystère
Si Frah s’épanche volontiers sur sa passion pour la musique, il reste en revanche très discret sur sa vie amoureuse. Peu d’informations ont fuité concernant l’identité et le parcours de celle qui fait battre son cœur. Une chose est sûre, ils semblent filer le parfait amour depuis de nombreuses années déjà.
Une Femme Loin des Feux des Projecteurs
Visiblement peu attirée par la lumière, la compagne de Frah semble avoir choisi une vie loin des médias. Un choix qui tranche avec l’exubérance du chanteur de Shaka Ponk et qui en dit long sur son caractère réservé. Elle semble vouloir préserver jalousement leur intimité.
Le Pilier Familial de l’Artiste
Pour Frah, cette femme discrète représenterait un pilier essentiel et un havre de paix dans le tourbillon de sa vie de rockstar. C’est auprès d’elle et au sein de leur cocon familial que le chanteur parviendrait à se ressourcer avant de repartir enflammer les scènes.
Une Idylle Amoureuse Préservée
Si très peu de détails ont filtré sur cette relation, une chose est certaine : Frah et sa compagne semblent former un couple solide et épanoui. Une belle histoire d’amour jalousement préservée des regards indiscrets, qui dure depuis de longues années déjà, à l’abri des projecteurs.
Leur musique s’apparente davantage à un groupe de rock avec des notes de funk, de métal et d’électro. En lieu et place d’une interview avec Goz, la mascotte chantante de Shaka Ponk, le chanteur Frah a été rencontré. Et c’est déjà très bien…
Le Black Pixel Ape est là, six mois après The White Pixel Ape. N’est-ce pas rapide ?
Frah Pourquoi ? Parce que nous les avons écrits simultanément. Nous venons de terminer une tournée où j’ai cassé mon jam. On a profité de notre immobilité pour écrire pour la première fois. Parce que je l’ai bien fait : ligaments tendus, ménisque éclaté, tibia fracturé… C’est dans cette optique que nous avons écrit une trentaine de chansons, certaines sombres, d’autres lumineuses. Après que tout ait été séparé, voilà.
Vous partez en tournée comme si cela ne suffisait pas. Vous vous êtes produits au Bataclan, au Zénith, aux Solidays et à Bercy cette année, et rien que pour Paris ! Nous, nous sommes bizarres quand nous ne tournons pas. Parce que les salles devenaient rentables, les médias se sont intéressés à nous, et maintenant ça fait boum quand on passe à la radio.
Et à quel gaz vous appliquez-vous ?
En fait, on essaie d’être malin, de faire des erreurs… La curiosité est la principale source d’énergie. Nous avons appris comment réaliser des disques, comment les mixer, comment filmer des tricks et comment réaliser de la 3D simplement en suivant des tutoriels en ligne.
Quelle est cette histoire de piratage ?
Nous louions un appartement à Châtelet lorsque nous avons formé le groupe. On a tenu des magnifiques fêtes les week-ends, mais rien ne pouvait te faire sortir sans une bonne bouteille ou un truc que tu avais fait, quelque chose de vidéo ou de chanson, quel que soit. Un jour, nous sommes tombés sur une plante en pot qui disait : « Moi, je suis hacker ». Avec un petit chiot nommé Goz, je vole des campagnes publicitaires.
Ça montre que Goz va sur le site de Nike, puis au bout de dix minutes ça change en “N’achetez pas Nike !” Parce que ces mêmes personnes étaient tellement impressionnées par le fait que nous étions loin de chez nous, nous nous sommes barricadés à Berlin et c’est là que tout a commencé.
Hé, ce n’est qu’une histoire chantée, mais les similitudes entre Shaka Ponk et Gorillaz sont les mêmes qu’entre La Planète des Singes et King Kong. Des rires! Biolay », « Bénabar » et autres chansons françaises, comment les percevez-vous ? On n’écoutera plus Eiffel ou Noir Désir. Cependant, il n’y a pas de truc qui ne soit pas apprécié musicalement. Je ne comprends pas pourquoi. Sauf que si Marine Le Pen décidait de faire bouger les choses, alors OK, on serait peut-être surpris, mais c’est tout !
A Bercy, on aurait dit qu’ils contribuaient à la sacralisation de Bertrand Cantat. A-t-il été publié ?
C’est arrivé tout seul. Il y a beaucoup de points communs entre Bertrand et le mec avec qui nous avons eu des relations, d’abord de méfiance puis d’amitié. Il entrerait en pleine guerre des Shaka et proposerait une guitare-voix avant d’enchaîner, l’idée allait. Sa réponse a été réservée, mais il a dit OK. A Bercy, on ne présumait plus grand chose deux minutes auparavant : « Eh ! Mescènes, et si une grande connerie était en cours ?
Le résultat final ?
Arrivé sous un tonnerre d’applaudissements, il se met alors à chanter son interprétation de “Léo Ferré”. Comme le temps passe. Calme et tranquillité à Bercy. On peut critiquer son travail en le disant inapproprié ou déplacé, mais c’est plus compliqué que ça.
Je garderai en mémoire l’ensemble de mes sentiments. Non pas parce que c’est un pote qui joue de la guitare sèche, mais parce que c’est le moment déterminant du groupe qui nous a rendu incroyablement émus. On s’est fait couper les jambages, Sam saignait, tout le monde saignait… Je peux vous garantir qu’on a eu du mal à se remettre ensemble ensuite ; c’était si bon.
Il existe des légendes qui suivent des groupes spécifiques et finissent par devenir des biographies officielles de ceux-ci, même lorsque cette version est loin de la vérité ou n’a rien à voir avec ce qui s’est réellement passé. “Shaka Ponk”, un répertoire allemand ?
Certes, mais les détails de l’histoire sont plus divertissants que cette version édulcorée, plus proche du conte de fée que de l’engagement indéfectible des membres du combo (et du collectif artistique dont il est issu) à fusionner leurs passions pour la musique et les images dans un forme artistique qui a mis du temps à prendre forme.
Leur morceau « How We Kill Stars », de Bad Porn Movie Trax (2009), leur a valu beaucoup d’attention dans les médias traditionnels, mais le trio a depuis transformé cette réputation en une formidable présence sur scène.
Le Geeks and the Jerkin’s Socks, leur troisième album, est sorti en juin et a scellé leur fusion débridée qui devrait recevoir sa consécration au Zénith de Paris le 25 novembre (chanson), avec qui j’ai eu la chance de revenir sur leur parcours, les obstacles qu’ils ont affrontés, le le succès, la façon dont ils vivent l’évolution de leur métier, et bien d’autres choses.